Ma perle devenue ange

 

Ce chagrin omniprésent, ce manque qui détruit un peu de moi chaque jours, ces souvenirs qui s'éloignent dans le temps.

Je ne sais que dire, que faire. A vrai dire je ne dit rien et je ne fais rien non plus, plus aucune épaules de soutient quant à toi.

Ton frère est là, me comble d'amour chaque jours et me rend forte, ton grand frère toujours aussi parfait.

Je continue à tourner autour du monde, à faire attention à chacun d'eux sans qu'aucun ne se soucis de moi.

L'égoisme même sur cette terre, la négligence d'autrui et de ses sentiments.

 

Je suis là, éperdument seule. Cela fait maintenant 2 ans que je pense être solitaire mais maintenant et bien plus encore je me rend réellement compte que je suis, là, avec moi même au milieu de cette planère qui tourne, et de l'avancement de ce monde.

 

 

 

D'autant plus dur que de ne pas pouvoir réaliser ce que l'on souhaite pour toi.

Parfois j'avoue être épuisée de me battre, épuisée de ne pas avoir vraiment d'aide.

Mais là où je récupère cette force, cette hargne, c'est qu'en me levant chaque matin je ne verrais jamais ton si joli sourire, mais je pense à ta présence, à ton odeur, à ce que l'on a partager. Et puis ces personnes extérieur qui sont sensible à toi, à moi, à nous.

Je t'aime à en mourir ma fille.

 

 

 

Je ne sais qu'exprimer en ce moment.

J'étais si bien il y a quelques jours, puis me voilà à nouveau si bas.

La fatigue omniprésente, l'écoute de mon corps me joue parfois des tours car la psychologie prend le dessus. J'arrive toujours à faire face mais parfois cela est plus compliquer.

Cet après-midi besoin de me retrouver seule, je roulais en voiture lentement et paisiblement, le cœur lourd, envieux, rempli d'émotion.

Plus je m'approche de l'accouchement de ton frère et plus j'ai l'impression que les jours s'éloignent. C'est cette peur qui me ronge, et qui me rend anxieuse.

Tu nous protège je le sais, tu es notre ange gardien j'en suis persuader.

Cet après-midi j'ai acheter ton premier "cadeau de noël". Comme l'année passée, ton frère l'ouvrira et on te le mènera sur ta tombe. Nous serons désormais 4 à venir pour toi.

L'eau apaise mes souffrances pendant un instant, l'orage, ce phénomène météorologique qui exprime ce que j'ai au plus profond de moi.

Je t'aime mon amour, ma douce perle, tu me manques tellement.

Ta maman

Il n'y a que comme ça que je peux te présenter ton frère in utero. Tu ne toucheras jamais mon ventre, tu ne lui parlera jamais, tu ne diras jamais : j'aime mon frère, mais de la seule manière que je peux, je te le présente, je t'en parle, je l'intègre à ta vie de petit ange. Il connaît déjà tout de toi, les moindre détail de ton si joli visage, de ton petit corps tout rosé. Maintenant j'ai hâte de venir te le présenter quand il sera à nos côtés, car sa première sortie hors de la maternité ce sera au cimetière pour nous retrouver. A ce moment là nous serons 5, oh combien jamais comme je l'ai rêver, la vie nous à séparer physiquement mais dans nos cœurs nous serons toujours présent. Je t'aime ma fille.

Aujourd'hui au parc avec ton grand frère, tous les enfants couraient, s'amusaient, criaient. Et au milieu de tout ses enfants, une petite fille, une seule m'a tapée dans l'œil. Elle était tout ce que tu aurais pu être dans 1an. J'ai imaginé en un instant à quoi tu aurais ressemblais à cet âge là. Je ne cesserais de faire travailler mon imagination car tu ne seras jamais à mes côtés pour répondre inconsciemment à toutes ces interrogations. Tu me manques ma douce perle. Ce vert pastel et ce rose poudré que je n'ai jamais cessé de mettre sur ton doux visage. Je t'aime tellement ma fille.

 

 

Nous y voilà, ce nombre à deux chiffres que je redoutais tant.
10 mois que tu n'es plus là, et je n'arrive toujours pas à me le dire.

J'en parlais avec mon kiné, l'impression que c'était hier. Pour lui aussi le temps est passé tellement vite.

Je redoutais fortement de passer à 10 mois car je sais que les 1an approche et qu'après je compterais en années. Je n'ai pas envie de m'éloigner de toi, de la seule fois où je t'ai vu. Ce manque de sentir ton odeur, de te toucher, de t'avoir contre moi est immense.

Je suis là, encore ce soir à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je pleure moins souvent mais plus intensément.

Je me repasse cette chanson de Keen'v (Malgré moi) qui me suit depuis ce 21 novembre 2013. Ton petit frère est tellement présent in utéro, il m'apporte énormément, j'ai parfois l'impression qu'il y à un peu de toi dans lui. 

Cet après midi Mattéo m'a dit : Gros bisous à petit frère (en dirigeant sa main vers mon ventre) & gros bisous à Peyton (en dirigeant sa main vers le ciel). Il t'aime plus que tout et tu lui manques atrocement.

Ce 20 septembre à eu lieu la publication au journal officiel (JOAFE) de mon association, de notre association. Tout ce que je fais c'est pour toi, uniquement toi. Je t'aime tellement mon amour tu me manques chaque jours encore plus.

Il y a ces jours où j'arrive à écrire, et parfois je n'y arrive pas, parce que mon coeur est enfermé à tes côtés. Ce soir je suis avec toi, et ne sais pas vraiment encore ce que je fais debout devant cet ordinateur à écrire et tout ressasser. Mattéo n'est évidement pas là, seul Tino me ramène à cette dur réalité. C'est dans ces moments là où j'ai besoin d'eux, car c'est en eux que je te verrais jusqu'à la fin de mes jours.

Je t'aime mon amour de ma vie, ma douce perle. J'aimerais tant t'avoir tout peès de moi.

Maman 

 

 

 

 

Je l'ai vu encore aujourd'hui, cette femme si belle, cette sage femme si professionnel.

Elle me connaît dorénavant parfaitement, sait exactement comment me parler, me faire avancer.

J'aime revoir chaque fois son sourire, son regard, sa prestance. Elle est vraiment sublime et chaque fois me fais avancer grandement.

Parler, se projeter, ne pas juger, aider, rire, sont les maître mots de nos rendez vous.

Mon gygy c'est un peu l'homme de ma vie, elle, c'est un peu la femme de ma vie. Tout les deux me sont autant important l'un que l'autre.

J'ai vraiment hâte de vivre cette belle aventure : la naissance de mon fils à leurs coter.
Mais en attendant même si l'anxiété l'emporte parfois, même si le temps me paraît long, je savoure chaque instant avec eux, car me connaissant c'est la déprime post accouchement qui me guette. Le fait de moins les voir, mais cela ne voudra jamais dire pour moi : ne plus jamais les voir.

Ils ont cette place dans mon cœur immense et n'en sortiront plus jamais. Alors je réfléchis à de belles choses pour la naissance, pour eux, pour moi, pour nous.

Merci à C ******* du fond de mon cœur.

C'est main dans la main et tous unis que nous sommes, comment vous remerciez ?

Des passages, des périodes, des instants, des moments que je fuis...

Parce que je suis obligées de mettre cette œillère parfois, pour tenter de vivre les choses normalement.

La réalité me rattrape, mais dans ma tête elle n'est jamais partie. Car mettre de coter ce n'est pas oublier, c'est simplement essayer d'avancer.

Mais tout d'un coup il y a ce "je ne sais quoi" qui fait de ce moment plus ou moins banal, une véritable souffrance. Comme si ce mot "souffrir" n'existait pas assez. Car oui, il est omniprésent, il n'est donc pas nécessaire de te le mettre en pleine figure quand il est l'heure de dormir.

Les seules choses qui me font tenir c'est ton frère et ton papa à mes côtés, et ton petit frère plein de vie dans mon ventre. Il y a cette part de toi dans chacun de nous et c'est ce qu'il fait que j'essaie de sourire en les voyant chaque jours.

Je t'aime mon bébé.

 

Mon amour, il y a des moments où je retrouve une paix intérieur, une sérénité, tes frères m'aide énormément.

Mais ces instant où je craque, où j'aimerai me réfugier dans des endroits où je serais enfin seule au monde à pouvoir hurler mon chagrin.

Sentir un jour la pluie tomber en même temps que mes larmes, avoir cette impression de vider entièrement ce profond chagrin, cette haine, ce sentiment d'injustice.

Je n'arrive toujours pas à comprendre, je ne pardonne pas.

10 mois bientôt et le monde qui me rappel cet éloignement, moi même je m'éloigne d'eux et je sens que je n'ai plus envie.

Je me suis coupé du monde qui m'entoure, des ces gens en sourdine.

J'ai besoin de ces moments pour penser, réfléchir, pleurer et souffrir parce que c'est continuer à te laisser à mes côtés.

Mais mon combat continue autrement, tout ce que je fais sera pour toi.

J'ai juste besoin de m'évader.

 

Je t'aime ma fille, tu me manques terriblement.

 

Il y a quelques jours c'était tes 9mois mon amour.

Aujourd''hui maman est en deuil. Mon cousin du même âge que moi, la vie est si injuste. Pourquoi lui ?

Je suis si assombri par tout cela. Je ne verrais plus jamais ce regard, ce regard qu'on s'est promit de se donner de nouveau même dans des années. Il n'était pas seulement un cousin, il était bien plus dans mon cœur. 

On dit de ne jamais dire jamais, mais pourtant....

Ma perle, plus jamais je ne te verrai.

Mon Nico plus jamais je ne le verrai. 

Je vous aimes tellement.