Le regard change

Lorsque je m'arrête devant ces magasins de puériculture, que je tombe par hasard sur internet et que je vois ces lits vide, j'ai le cœur qui se noue, qui fait des haut et bas. 

Je n'arrive plus à regarder un berceau sans enfants, car je ne voit plus le futur d'une naissance mais le présent d'un décès. 

Tout est vidé en moi depuis que tu n'es plus là.

Et cette place dans la chambre où devait être ton lit, cette place dans la salle de bain où je devais te langer, cette place sur le banc où tu aurais dû manger à nos côtés. Toutes ces places qui t'étais attribué dans notre nouveau chez nous. Toutes ces places qui seront dorénavant vide ou qui seront prises par tes futurs frères ou sœurs. Comment vivre après tout cela ?

Je ne peux pas m'arrêter de penser, je ne peux pas m'arrêter de souffrir.

Nous aurions dû partager tellement de moments intime entre mère et fille, j'avais déjà rêver de notre complicité, de la vie parfaite que l'on aurait mener. 

Tu étais de plus la fille tant espérer de ton papa, la sœur aimée de Mattéo.

Tout s'est écroulé Peyton. Je n'y arrive pas sans toi.

Je t'aime ma perle